jeudi 22 octobre 2015

LA FLEUR DE BOUARD

LE LION DE LA FLEUR DE BOUARD

"L’Emblème"
Dernier né de la famille, Le Lion de La Fleur de Boüard est issu des jeunes vignes du domaine. Second vin du Château La Fleur de Boüard depuis 2011, il bénéficie d’une fermentation douce identique, en cuves tronconiques inversées, avant d’être intégralement vinifié par gravité
Suave et puissant, Le Lion de La Fleur de Boüard exprime une intensité fruitée, rehaussée par un élevage soigneux de 12 mois (15 % en barriques de chêne neuves) qui dévoile de fines notes boisées. Il se marie à merveille avec du bœuf braisé, une tête de veau vinaigrette ou des travers de porc laqués.


LA FLEUR DE BOUARD
L’Accomplissement
Château La Fleur de Boüard incarne l’éclosion brillante de la graine plantée par la famille de Boüard dans ce vignoble en 1998. Grâce au savoir-faire innovant d’Hubert, Coralie et Matthieu de Boüard, accompagnés par Philippe Nunes Directeur Technique, Château La Fleur de Boüard s’épanouit pleinement et s’impose désormais comme le pilier de l’appellation Lalande-de-Pomerol.
Assemblé à 80 % de Merlot, 15 % de Cabernet-Franc et 5 % de Cabernet Sauvignon, il est vinifié par gravité en petites cuves tronconiques, parcelle par parcelle. Son élaboration s’achève par un élevage sous chêne de 18 à 24 mois, à 75 % en barriques neuves. 

LE PLUS DE LA FLEUR DE BOUARD
La Quintessence
Fruit des plus anciennes vignes enracinées dans un terroir de grosses graves posées sur argiles, Le Plus de La Fleur de Boüard exprime toute la richesse des vieux Merlots de la propriété, à partir desquels il est exclusivement élaboré. Les très vieilles vignes produisent naturellement des rendements très faibles (15 à 20 hl/ha).
Un élevage long de 33 mois, en barriques dont 18 mois sur lies fines, apporte à ce vin finesse et suavité. Avec un équilibre parfait et une belle fraîcheur, ce vin riche et ample révèle une grande palette aromatique et une exceptionnelle élégance.
Son premier millésime en 2000 est noté par Parker 99/100 et élu meilleur Merlot du monde par Weinwisser en 2001. Le Plus de La Fleur de Boüard rivalise avec les plus prestigieux Pomerol grâce à sa complexité unique. La famille de Boüard est parvenue à l’émergence de la plus belle expression de ce terroir, la quintessence des Lalande-de-Pomerol.

Un savoir-faire innovant, signature de la famille de Boüard
La méthode d’élaboration de la famille de Boüard repose sur un savoir-faire innovant et la rigueur d’une double approche technique et scientifique. Le chai unique au monde de Château La Fleur de Boüard permet d’extraire la plus belle expression de ce terroir de Lalande-de-Pomerol, grâce à un procédé révolutionnaire. Une quête de finesse et de perfection nourrie par le respect du terroir et les analyses précises effectuées dans le laboratoire œnologique intégré au domaine.








Se perfectionner, encore et toujours
Pour que le terroir offre ce qu’il a de meilleur, il faut le comprendre. La famille de Boüard mise sur l’écoute attentive de son vignoble, grâce au laboratoire d’analyses œnologiques implanté au Château La Fleur de Boüard.
Mariage de la science et de la technologie, le laboratoire œnologique est un lieu d’expérimentation et d’enrichissement des connaissances, afin de sans cesse progresser, pour encore améliorer la qualité et toujours se perfectionner. 

Révéler la pureté et l’éclat du vin

Les nombreuses explorations menées dans ce vivier de recherches ont permis d’atteindre un équilibre agronomique bénéfique à la vigne. La haute précision des analyses offre la possibilité d’apporter les soins les plus fins dans l’élaboration du vin. Grâce à cette étude rigoureuse du vignoble, Hubert, Matthieu et Coralie de Boüard de Laforest entretiennent une relation saine et respectueuse avec la terre. Cette recherche d’équilibre, de justesse et de finesse aboutit à l’élaboration de vins qui s’expriment dans le respect de leur terroir et dévoilent toute leur pureté et leur éclat naturel.


SITE INTERNET : http://www.lafleurdebouard.com

mercredi 21 octobre 2015

CHATEAU LABORDE "1628" - Jean TROCARD



Sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle
Le Château Laborde est situé dans le vignoble de Lalande de Pomerol, tout près de Saint-Emilion et contre Pomerol, une terre chargée d’histoire.
Les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, Chevaliers de Malte, y établirent, au XIIième siècle, une commanderie et cultivèrent la vigne aussi bien pour l’office religieux que pour le réconfort des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle et des Croisés.
Leur insigne, la croix blanche à huit pointes, devient l’emblème des vins de Lalande de Pomerol.

Une longue lignée de vignerons

L’histoire de la famille Trocard commence en 1628, il y a près de 400 ans.
C’est à cette date qu’ elle achète ses premières vignes dans le Libournais.
Depuis 1628, à chaque génération, il y eut un vigneron pour exploiter les vignes : 15 générations d’hommes et de femmes se sont ainsi succédées.
Le Château Laborde appartient à la même famille Trocard depuis sa naissance en 1730.
Le Château Laborde est une propriété qui, fait rare, s’est transmise par les femmes au fil des siècles : Amélie Garde, Marie Bossuet, Elisabeth Goizet, Charlotte Trocard.
Il faut attendre 1974 pour qu’un homme, le fils de Charlotte Trocard, Jean-Marie, reprenne l’exploitation.
Sous son impulsion, le vignoble de Laborde s’agrandit de 6 à 15 hectares. Jean-Marie trocard prend par ailleurs la présidence du syndicat de Lalande de Pomerol pendant 27 ans de 1963 à 1990.
En 1995, Jean Trocard, fils de Françoise et de Jean-Marie, reprend le vignoble, secondé à partir de 2001 par son épouse Bénédicte.
Les femmes pourraient un jour reprendre le flambeau car Bénédicte et Jean ont… 3 filles.

Un terroir féminin

Les 22 hectares du Château Laborde grandissent sur un sol sablo-graveleux.
En profondeur, on trouve un sous-sol de graves profondes avec ce mélange d’oxyde de fer compacté d’anciens alluvions, la fameuse « crasse de fer ».
Cette terre légère donne beaucoup de finesse au vin. Pas de puissance ici, mais beaucoup de délicatesse et un caractère soyeux.

Le merlot y est roi

A Laborde, le merlot domine à 85%.
Grand cépage de la rive droite de Bordeaux, le merlot apporte rondeur et velouté.
On lui ajoute un soupçon de cabernet sauvignon (15%) qui amène fraîcheur et complexité aromatique.
Une culture moderne et raisonnée
Ce sont d’abord les qualités d’élégance, de finesse et de complexité que nous cherchons à mettre en valeur. Il s’agit d’exprimer le terroir sans le trahir, en soulignant ses forces.
La vigne est l’objet de tous les soins. Nourri de son vécu, le vigneron Jean Trocard prend le temps. Le temps d’observer pour n’agir qu’à bon escient, très précisément. La culture raisonnée du vignoble n’est pas ici un vain mot.
Ce choix cultural et culturel s’accompagne d’une prise de risque que nous maîtrisons grâce à de nombreux comptages des nuisibles dans les vignes, à une fine observation de la nature et à un suivi météo précis.
Les vignes de Laborde sont :
  • taillées,
  • épamprées,
  • effeuillées sur une ou deux faces selon le millésime pour garantir une bonne circulation de l’air entre les feuilles, un séchage maximal des grappes et une meilleure maturation des raisins en optimisant le temps d’exposition au soleil,
  • éclaircies en août et en septembre pour faire tomber les grains indésirables,
  • et enfin vendangées après un dernier tri sélectif sur pied au moment de la récolte,
  • les vignes de Laborde étant âgées de 25 ans en moyenne, elles s’auto-régulent d’elles-mêmes. Nous avons donc rarement besoin de les éclaircir,
  • vendangées mécaniquement et manuellement.

Elles donnent des vins souples, soyeux, gourmands et féminins.

Des vendanges millimétrées

Les vendanges sont réalisées mécaniquement et manuellement.
Notre objectif est de récolter les 22 hectares de Laborde à pleine maturité.
Il faut donc aller vite afin d’être le jour J et l’heure H sur la parcelle qui doit être récoltée.
Deux tris se succèdent : le premier dans le rang réalisé par les coupeurs et le deuxième au chai après éraflage.
La totalité de la récolte est ainsi éraflée et triée.

Une vinification douce

La gestion parcellaire du vignoble permet d’individualiser des lots homogènes. Ces lots se retrouvent également individualisés dans la cuverie qui a été dimensionnée en tenant compte de la taille des parcelles.
Pendant la cuvaison, l’extraction est modérée et raisonnée en fonction de chaque lot grâce à la dégustation quotidienne de chaque cuve.
Les fermentations malo-lactiques se font en cuve pour respecter et conserver un maximum d’arômes fruités.
L’objectif est de ne jamais aller trop loin, de préserver les tanins et produire des vins toujours gourmands qui racontent l’endroit d’où ils viennent, le climat qui les a accompagnés et notre humeur quand nous les avons conçus.

Un vin féminin, deux cuvées classique et 1628

La cuvée 1628 du Château Laborde est issue de parcelles de vignes, sélectionnées pour leur structure, lors de la dégustation qui succède les fermentations malo-lactiques.
Le vin sera alors descendu en barriques pour un élevage de 12 à 15 mois dans des barriques de chêne français. Juste un tiers de bois neuf pour éviter tout arôme de bois dominant. L’objectif est uniquement d’apporter de la complexité aromatique, d’arrondir les finales et de favoriser la garde du vin.
Deuxième étape : des soutirages successifs pour clarifier naturellement le vin qui se défait lentement de ses impuretés, tout en conservant son caractère gourmand et velouté.
Enfin vient la dernière étape cruciale de l’assemblage où se révèlent toute la complexité du terroir et la richesse des cépages.
Au final, il aura fallu 3 ans pour aller à la rencontre de vos palais.
Le Château Laborde cuvée 1628 est un vin de garde qui prend sa maturité 5 à 10 ans après sa mise en bouteille.
La cuvée Classique est uniquement élevée en cuves inox afin de produire un vin riche en arômes fruités.








SITE INTERNET : http://www.roy-trocard.com/

mardi 13 octobre 2015

CHATEAU GRAND ORMEAU - Françoise BETON

Françoise BETON - CHATEAU GRAND ORMEAU

Son LALANDE DE POMEROL a séduit les chefs étoilés
Sans l'appui du négoce bordelais, elle a réussi à imposer son vin sur de grandes tables, dont celle de l'Élysée.
La gouaille du sud pour les grandes tables du nord. Françoise Beton, l'énergique héritière de la marque Orangina et propriétaire du cru familial, château Grand Ormeau, propose elle-même aux restaurateurs et aux cavistes son Lalande-de-Pomerol en version "prêt à boire". Et cela en marge du puissant système du négoce bordelais. « Ce fut compliqué au départ. Maintenant, c'est notre identité», explique la propriétaire qui écoule actuellement... son 2010.
Son système est extrême : conserver en moyenne cinq millésimes en cave et aller porter la bonne parole partout où son réseau la mène. Cette jolie brune a ainsi séduit Cyril Lignac, Jean-François Piège, Christian Constant et jusqu'aux intendants des caves de l'Élysée et du ministère de la Justice. « L'époque nous porte,car ce son t des temps de modération tarifaire » : son grand vin culmine en effet à 60 euros sur une belle table de Paris ou de Bruxelles ; il est proposé moitié moins cher chez des cavistes de Calvi ou de Neuilly. L'héritière Orangina a bel et bien secoué le milieu.

Article RVF Septembre 2015 par Benoist Simmat

vendredi 9 octobre 2015

UN MILLESIME 2015 QUI S'ANNONCE EXCEPTIONNEL !!!!


CHATEAU SIAURAC - Paul GOLDSCHMIDT


LE CHATEAU EN ROUTE POUR L'EXCELLENCE
Le château Siaurac, son parc arboré du XVIIIe siècle et ses quarante-six hectares de vignes en appellation Lalande-de-Pomerol en cours de vendange pour le prometteur millésime 2015, connaît une profonde mutation depuis deux ans. C'est-à-dire depuis l'arrivée d'Artémis, la holding de François Pinault, dans le capital des trois vignobles dont Paul Goldschmidt est le propriétaire gérant (avec Vray Croix de Gay à Pomerol et le château Le Prieuré, saint-émilion grand cru classé). Pénélope Godefroy est arrivée du château Latour, fleuron des vignobles de François Pinault, pour prendre la direction technique des trois propriétés. D'entrée, elle a engagé un chantier de replantation et de préparation des sols. « Après sept ans passés à Latour, je suis désormais dans un vignoble où le merlot est essentiel. Avec les conseils de Jean-Claude Berrouet, j'ai entrepris de donner à Siaurac et aux deux autres châteaux le même souci d'excellence que celui de Latour », dit la jeune femme.
Publicité
Au Prieuré, où le sol est travaillé avec des chevaux et à Vray Croix de Gay, la démarche de passage en biodynamie va débuter dès la fin des vendanges en cours.
Siaurac poursuit aussi le développement de l'oenotourisme. « Ce n'est pas dans la politique d'Artémis, mais il a été acté lors de son arrivée dans le capital que nous poursuivrions les projets déjà engagés depuis plusieurs années », souligne Paul Goldschmidt. « Notre parc de 20 hectares, déjà classé jardin remarquable, a été retravaillé par Françoise Phiquepal d'Arusmont, architecte paysagiste qui a notamment travaillé sur le jardin public à Bordeaux. »
La demeure au cœur du parc est désormais dotée d'une cuisine et de deux salles à manger qui forment La Table de Siaurac, avec, à la manœuvre, Jean-François Robert, qui a fait ses armes avec Bernard Loiseau et Alain Dutournier. Des chambres de luxe ont vu le jour dans les étages. Céline Masson se consacre entièrement au développement de cette activité qui, pour Paul Goldschmidt, « se marie parfaitement avec le vin ».
Article de Jean-Pierre Tamisier (Journal Sud-Ouest 1er Octobre 2015)